Comme les huit autres commissions mises en place dans le cadre du dialogue national, la commission politique a démarré ses travaux hier vendredi. Momentanément interrompus, ceux-ci devraient reprendre en début de semaine prochaine, lundi 12 mai. Entre-temps, les participants sont appelés à se concerter pour la nomination d’un nouveau président, en raison de l’indisponibilité du Pr Babacar Kanté. “Il a été retenu que les parties prenantes vont se concerter pour la nomination d’un remplaçant. Nous allons vite harmoniser nos positions étant donné que nous ne disposons que d’un délai de travail de quinze jours à respecter impérativement”, espère le coordonnateur du pôle des non-alignés, Déthié Faye, repris par le Soleil. L’ancien ambassadeur Seydou Nourou Bâ a piloté les travaux d’ouverture en tant que premier vice-président de la commission cellulaire du dialogue national en attendant le nouveau président. Les parties prenantes ont pu prendre connaissance des termes de références. Seize points figurent dans la liste dévoilée hier, dont “la désignation d’un organisme en charge de l’organisation des élections, de la suppression et la modification des articles L31 et L32, le parrainage, le bulletin unique, la suppression des ordres de mission”, énumère Faye. Les recommandations issues de leurs travaux devraient favoriser un retour à la sérénité.
Les épreuves du baccalauréat technique démarrent le lundi 12 juin. Cette année, 3.399 candidats sont inscrits dont 1919 filles, d’après les statistiques fournies par le directeur de cabinet du ministre de la Formation professionnelle, de l’Apprentissage et de l’Insertion, Cissé Kane Ndao.
Il ajoute que 1285 candidats viennent de Dakar, suivie de Pikine-Guédiawaye (619), de Kédougou (256). Les académies de Diourbel, Kaolack et Saint-Louis ont enrôlé respectivement 254, 224 et 219 candidats. Au moment où Thiès en compte 166, Kolda, 116, Rufisque, 105, Tambacounda, 67, Ziguinchor, 46. Fatick ferme la marche avec 42 candidats.
Repris par le Soleil, Cissé Kane Ndao présidait un atelier de communication sur la réforme et l’organisation des nouveaux baccalauréats techniques avec la Série G devenue Steg (Sciences et technologies de l’économie et de la gestion) et la Série T changée en Stidd (Sciences et technologies industrielles pour le développement durable).
La réforme du système de formation professionnelle et technique devrait “booster l’employabilité des jeunes” en leur permettant “d’être suffisamment outillés pour intégrer le monde du travail ou poursuivre leurs études supérieures”, a expliqué la Directrice de la formation professionnelle et technique, Maïmouna Kanté.
