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Macky Sall a plus fait que Senghor, Diouf et Wade dans ce pays en termes… Extrait du livre de CYS

Cheikh Yérim Seck tresse des lauriers du chef de l’Etat dans son œuvre « Macky Sall face à l’histoire« . Selon le journaliste, le président de la République actuel a fait mieux que ses prédécesseurs, Lèopold Sédar Senghor, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, dans ce pays en réalisations et gestion.

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La gestion

« A la différence notoire de Wade, qui consentait à traduire en justice ses proches qui exagéraient dans le vol de l’argent public Macky Sall, qui avait inauguré son règne par la création de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (Ofnac et par une phrase forte qui résonne encore dans les oreilles (4 ne protégerai personne »), n’a jamais livré personne de son camp (…) Les années Macky Sall auront été marquées par un «traque des biens mal acquis » muée en règlement de compte politiques, par une répression systématique d’opposants d’activistes, par une vendetta judiciaire sans fin. Mais le « président qu’on n’a pas vu venir » a tenté de trous des remèdes aux grands maux du pays. Il s’est attaque a problèmes de la ruralité, de l’école, de la santé, des infrastructure de l’énergie… Il s’est attelé, aiguillonné par la fibre social développée en lui par son extraction modeste, à améliorer Ies conditions de vie des paysans, des éleveurs, des ruraux, des pauvres. Ce qui n’est sans doute pas étranger à sa réélection, des la premier tour de la présidentielle de 2019, avec un score de 58,27 % qui lui a été en grande partie octroyé par l’hinterland géographique et prolétaire du Sénégal« , a rappelé Cheikh Yèrim Seck.

La comparaison

Le journaliste poursuit : « au bout de son deuxième mandat qui court au moment où ces lignes sont écrites, on ne pourra pas dire, comme les nihilistes dont regorge ce pays, qu’il a démérité, encore moins qu’il a été nul. Si Macky Sall n’a pas l’épaisseur humaine, le prestige intellectuel et la dimension historique de Léopold Sédar Senghor, il est plus grand bâtisseur que lui. Il va laisser dans la pierre, le goudron, le béton armé et le fer une empreinte de loin plus forte que celle du premier président du Sénégal indépendant. Macky Sall a, en tous points de vue, fait mieux qu’Abdou Diouf, administrateur civil dans l’âme, qui, de 1980 à 2000, a gelé révolution de ce pays, l’a « administré » dans le souci de payer les salaires et de remplir les critères de surveillance des agrégats macroéconomiques définis par les paralysantes institutions de Bretton Woods. Il n’a pas fait moins qu’Abdoulaye Wade, son mentor qui lui a mis le pied à l’étrier, celui-là même qui l’a nommé directeur de la Société nationale des pétroles du Sénégal (Petrosen), ministre des Mines, de l’Énergie et de l’Hydraulique, ministre d’État avec le même portefeuille, ministre d’État chargé de l’Intérieur et des Collectivités locales, Premier ministre, directeur de sa campagne présidentielle victorieuse de 2007… Avant de demander à sa majorité parlementaire de l’élever à la dignité de président de l’Assemblée nationale. Si le maître a construit la carrière politique de l’élève, celui-ci n’a pas fait moins de résultats que lui à la tête de l’État.« 

Qui a fait mieux

Le livre compare l’ancien chef d’Etat Abdoulaye Wade et le président actuel Macky Sall. « Abdoulaye Wade est un intellectuel brillant, un homme d’idées, un visionnaire, qui a engagé et fait avancer le chantier de la reconstruction du Sénégal après quarante ans de quasi-hibernation sous le règne du Parti socialiste. Macky Sall a pris le relais, achevé les chantiers que Wade avait démarrés, perfectionné ce que son prédécesseur avait terminé initié de lui-même des projets structurants pour le présent et l’avenir du pays. Dans le bitume, le goudron, les classes, les maisons de santé, la lumière…

Macky Sall fera, en 2024, au bout de douze années de magistère comme Wade, plus que ce dernier. Si Wade est un fin communicateur, un politicien exubérant, lui est un géologue qui travaille dans la profondeur, un ingénieur qui, par définition, touche à la substance et vise le standard« , a souligné Cheikh Yèrim Seck.

Il ajoute : « le 4° président du Sénégal va laisser sur ce pays une empreinte matérielle indélébile, comme le démontrent les chapitres 10 et 11 du présent ouvrage, même s’il n’a pas réussi à opérer les vraies ruptures dont ce pays avait besoin pour son émergence (voi chapitres 12 et 13). Sa place dans l’Histoire et dans la mémoire collective reste toutefois imprécise. D’autant que son bilan immatériel, lié à sa pratique du pouvoir et des institutions, e entaché d’affaires politico-judiciaires, de scandales de corruption de népotisme familial et partisan, d’impunité… plus destructeur que la destruction.« 

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